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Titre du blog : Le Cinéma comment ça marche ?
Auteur : tpecinema
Date de création : 09-03-2009
 
posté le 29-03-2009 à 13:21:57

les techniques du cinéma sonore


Le format 35 mm

Le format 35 mm est le format standard pour réaliser des films. La piste sonore fait 35 mm de large et présente 2 rangées de perforations à raison de 4 perforations par image. Le format d'une image est défini par le rapport entre la largeur et la hauteur projetées sur l'écran.

 

 

le format 35 mm

 

 

 

Le format 70 mm

Le format 70 mm est le format de pellicule cinématographique de 70 mm de largeur en projection et de 65 mm en prise de vue.

La différence de largeur est due à l’absence de piste son sur le négatif. En outre l’avancée à chaque image est de 5 perforations contre 4 perforations pour le format 35 mm traditionnel.

Cette plus grande surface de film permet d’obtenir plus de détails et une meilleure qualité. En outre les 5 mm supplémentaires sur les copies d’exploitation permettent de remplacer la piste optique par six pistes magnétiques. Au final le 70 mm (six pistes) offre une richesse visuelle et sonore inégalée.

 

Le cinémascope

Le Cinémascope est un procédé de prise de vues et de projection qui consiste à anamorphoser (comprimer) l'image à la prise de vue, pour la désanamorphoser à la projection. Ce rapport de compression est de 2. Ce procédé peut être utilisé en 35 mm comme en 16 mm, avec des ratios d'image différents.

Grâce à un objectif déformant, l'image est comprimée deux fois dans le sens horizontal lors de la prise de vue sur film classique; à la projection, elle est étirée dans les mêmes proportions, ce qui permet de retrouver une image panoramique.

 

Image originale (haut) et image anamorphosée sur une pellicule 35 mm (bas)

 

 

 

Les images

Pour finir on n'oubliera pas l'élévation à 24 images par secondes de la cadence des films, au lieu de 16 images par secondes du muet, pour parvenir à, une qualité minimale de restitution du son.

 

Le son sur disque

On le mentionne essentiellement pour mémoire, puisqu'il a disparu avec le vitaphone (l’enregistrement sur disque demeura en revanche couramment employé, jusqu'à l'arrivée du magnétophone, pour la prise de son des actualités). Le son, c'est-à-dire les variations de la pression de l'air est ici transcrit par des variations de la largeur d'un sillon gravé à la surface du disque. Avant l'apparition de l'amplification électrique, l'aiguille de lecture, mue par le sillon, faisait vibrer un petit diaphragme circulaire qui restituait le son de la même façon que le fait aujourd'hui la membrane d'un haut-parleur. Malgrès cela, la puissance de restitution sonore demeure modeste.

 

Le son optique

le son optique analogique est enregistré sur une piste marginale ( largeur 2,5 mm en 35 mm) selon un procédé qui permettra de faire varier l'éclairement d'une cellule photoélectrique lors de la reproduction au moyen d'un lecteur sonore. Le son peut être transcrit soit par des variations de transparence de la piste photographique, soit par des variations d'élongation d'une surface d'opacité (densité) constante.

Le son  optique demeura donc la règle pour la diffusion des copies de 35 mm.

 

Densité variable, élongation variable

Dans le procédé à densité variable, la piste sonore porte des inscriptions de largeur constante, égale à la largeur de la piste, constituée par une succession de traits de transparence variable. Dans le procédé de l'élongation variable, la piste comporte 2 zones, l'une opaque, l'autre transparente: le son est ici transcrit par des variations des largeurs respectives de ces zones, ce qui procure bien les variations recherchées de l'éclairement reçu par la cellule. La frontière, sinueuse, entre les deux zones visualise directement les variations de pression enregistrées.

 

 

piste optique

 

 

 

Le son magnétique

Vers 1950, la grande innovation fut l'introduction, dans le cinéma, l'enregistrement magnétique. Jusqu'alors, le son était manipulé sous forme optique tout au long de la chaîne du film. En effet, certains corps, et notamment le fer, s'aimantent lorsqu'ils sont placés dans un champ magnétique, et  conservent ensuite partiellement cette aimantation. On a voulu mettre cette propriété à profit pour enregistrer les sons, par mémorisation de l'aimantation reçue dans un électro-aimant relié à un micro.

 

 

Le son numérique

Connu depuis la fin des années 70 à partir des CD audio, le son numérique est réellement apparu au cinéma au début des années 90. Le premier système a été proposé par Kodak. Il comportait une piste photographique numérique enregistrée à la place de la piste optique traditionnelle.

 

 

piste numérique