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Titre du blog : Le Cinéma comment ça marche ?
Auteur : tpecinema
Date de création : 09-03-2009
 
posté le 30-03-2009 à 08:38:34

Quelques effets spéciaux

L'origine des effets spéciaux

Les effets spéciaux du domaine des arts visuels comportent plusieurs niveaux: artiste en maquillage, illusions et conception spéciale d'effets spéciaux de maquillage, artiste d'effets visuels d'animation de mouvement par arrêt (stop-motion), modeleur - modeller (concepteur et sculpteur de figurine de dimension diverse souvent en latex de haute définition), maquettiste du décor (souvent concepteur d'engin spatial, de décor futuriste reproduit selon les plans et dessins storyboard ), la technique de la surimpression d'image, l'animation 3D et la synthèse d’images.

C'est une grande famille, ils sont tous en quelque sorte des magiciens du cinéma, mais bien avant, le début du cinéma allait venir avec l'idée de donner l'illusion du mouvement sur écran par la photographie.
Au début du vingtième siècle, un prestidigitateur français du nom de Georges Méliès devenait le premier réalisateur du cinéma, c'est lui également qui inventa les trucages, ancêtres de nos effets spéciaux et à cette époque, Georges Méliès a produit des effets insolites de mise en scène très étonnante.

De ses œuvres d'illusion, il a coupé des gens en deux et métamorphosé des humains en animaux. Grâce à cet illustre précurseur, dès les années 20, tous les  studios dignes de ce nom avaient leur atelier de trucages. En 1950, lorsque les tribunaux Américains eurent mis un terme au monopole des grands studios, des sociétés plus modestes se lancèrent dans la production de films à petit budget.

Mais le public préférait de plus en plus les films tournés en extérieur. Les ateliers de trucages fermèrent donc les uns après les autres. Afin d'être sollicité par des réalisateurs selon leur besoin, les différents maquilleurs et spécialistes en trucage de l'époque se dispersèrent et ils formèrent leur propre atelier.

Dans les années 70, George Lucas recrutait une équipe de spécialistes en effets spéciaux qu'il baptisa Industrial light & Magic. En 1991, les spécialistes étaient au nombre de 300, ce qui constituait la branche la plus expérimenté en effets spéciaux du studio Lucas Arts Entertainment. Championne de  l'illusionnisme sur grand écran, la division Light & Magic (ILM) est une pépinière de magiciens du cinéma. Cette compagnie est responsable des effets spéciaux dans plus de 240 films.

Il existe une méthode qui consiste à déplacer les expressions faciales et la motricité des membres d'une figurine en une fraction de pouce, chaque mouvement étant filmé individuellement, plus de 20 prises ont été nécessaire afin de réaliser un déplacement  en une seconde du film. C'est une technique consistant aussi à filmer des dessins image par image (film d'animation), leur projection à 24 images par seconde fera paraître la chaîne animée visuellement.


L’impression optique et le stop-motion


Puis, il y a la technique de l'impression d'optique, elle fut utilisée, pour les scènes du gorille King Kong avec l'actrice Fay Wray, l'actrice et le gorille furent filmés séparément, les deux scènes furent projetés ensemble et ainsi filmés simultanément afin de l'enregistrer sur une troisième bobine.

Les éléments séparés (l'animation stop-motion du gorille, le paysage, et l'actrice) ont été fusionnés pour donner une illusion évidente. Le résultat, le gorille regarde Fay Wray comme si elle serait exactement là avec lui.

Le procédé du stop-motion servit aussi pour réaliser les effets spéciaux d'animations de plusieurs autres films, en outre : Star Wars (1977), Star Wars: The Empire Strikes Back (1980) et Clash of the Titans (1981). C'est le spécialiste d'effets spéciaux, Ray Harryhausen qui est responsable de l'animation stop-motion du film Clash of the Titans en 1981. Le spécialiste en stop-motion, Phil Tippett, fut responsable de ceux du film Star Wars.

Le spécialiste d'effets spéciaux en maquillage Rick Baker a conçu et porté, le costume du gorille King Kong dans le film King Kong en 1976, les expressions faciales du singes qu'il a produit sont tout à fait remarquable, c'est une grande réalisation de Rick Baker qui est également responsable des effets spéciaux mécanique du film An American Werewolf in London.


Le compositing digital


L'ancienne technique de l'impression d'optique utilisée pour le film King Kong en 1933 a été remplacée pour la version du film King Kong 1976 par le compositing digital. Un outil important du compositing digital est l'écran bleu ou l'écran vert (de nos jour). Les interprètes exécutent une action dans un studio, devant un écran bleu ou vert. Plus tard, des programmes sont employés pour remplacer le fond bleu ou vert par un vrai fond, telle que la scène de King Kong face au World Trade Center à New York. Ainsi, quoique l'acteur ait été filmé dans un studio, la scène ressemblera à une prise authentique.