Le Cinéma comment ça marche ?

Ce blog est réalisé par Delphine, Elvire et Sybil dans le cadre de notre mini TPE. Nous vous montrerions l'évolution du cinéma à travers 3 films représentatifs de 3 périodes différentes.

posté le 29-03-2009 à 21:34:27

Le cinéma d'aujourd'hui

 

 

Le cinéma d'aujourd'hui

 

 

Affiche du film

 

 

REC[•] est un film Espagnol sorti en salle le 23 Avril 2008, réalisé par Paco Plaza et Jaume Balagueró. Ce film d’horreur d’1h20 est aussi vu comme un thriller pour son réalisme, et parce qu’il n’a aucune image de synthèse.  

 

 

          Dans ce film, une journaliste Angela et son caméraman Pablo font un banal reportage, ce soir là, sur la vie des pompiers. La soirée est plutôt calme jusqu’à un appel pour venir en aide à une vieille femme dans un immeuble barcelonais. Les voilà partis avec un autre tandem de pompiers. Arrivé sur les lieux, les reporters ne quittent plus les pompiers ni la police, et découvre des voisins plus qu’inquiets … Des cris ont été entendu venant de l’appartement de la vieille femme. La femme en question va « mordre » le policier… Alors qu’ils cherchent tous à l’évacuer et sortir de leur immeuble, l’immeuble est mis en quarantaine, et un des pompiers est lui aussi mordu, et fait une chute dans la cage d’escalier, ils sont donc deux dans un état critique et ont besoins de soins rapidement. Alors que l’immeuble est en quarantaine, un expert entre dedans ...

 

 

Le personnage principal

 

 

          Acteurs : Manuela VELASCO (Angela Vidal), Manuel Bronchud (Pablo),Carlos LASARTE (César), Ferran Terraza(Manu), Martha Carbonell (Mme Izquierdo), Claudia Font (Jennifer Izquierdo), Vicente Gil (le policier) …

 

 

            Ce film à reçu plusieurs récompenses :

- Festival du Film fantastique de Gérardamer : Prix du jury, Prix du jeune public, Prix du public- Festival international de Stiges 2007 : Prix du public, Prix de la critique, prix des meilleurs réalisateurs, prix de la meilleure actrice pour Manuela Velasco.

- Festival FanTasia : Prix du public : fantasia d’argent pour meilleur film Nord-Américain ou Européen et fantasia d’argent pour meilleur film innovateur.

- Mostra de Venise : sélection officielle- DIRT Award du Meilleur Film d’Epouvante 2009  

 

En Espagne, il a attiré près d'1,5 million de spectateurs, audience exceptionnelle pour un film d'horreur à petit budget.La critique cinématographique, souvent exigeante en matière d’épouvante, admet que REC renouvelle le genre et terrifie réellement le spectateur.Une partie de la critique considère REC comme l’adaptation officieuse du jeu vidéo « Resident Evil »Le film a fait l’objet d’un remake américain, « En quarantaine » sortie en octobre 2008. Il semblerait que ce soit une reprise plan par plan de REC avec des acteurs américains, et qui n’aurait fait que très peu d’audience, manquant d’imagination, et n’étant qu’un simple remake sans amélioration.

 

Nous avons choisi ce film espagnol pour ces qualités (ou défauts selon les points de vues) : le fait qu’il n'y est pas de musique (choix pour le réalisme) et qui le rend beaucoup plus vivant et réaliste, le fait que se soit un film d’horreur, et donc que le maquillage soit très utilisé et lui aussi très réaliste pour ces monstres-zombies ou bien pour les plais des blessés, son mode de tournage, peu habituelle : à la première personne (caméra à l’épaule) déjà utilisé par les réalisateurs du Projet Blair Witch. Tout cela fait que ce film est non pas juste un film d’épouvante, mais aussi quelque part un thriller, ou le public EST Pablo, cette caméra qui ne quittera pas ou très peu l’épaule du caméraman (lors de retour en arrière, ou encore lorsque le caméraman est attaqué).Ce film est donc représentatif du cinéma d’épouvante espagnol, et donc nous est utile pour présenter quelques procédés de tournage (caméra première personne) ou de « trucage » (maquillage). 

 


Rec
 
 
posté le 29-03-2009 à 21:39:24

La musique de film

 

           La musique de film, aussi appelée « bande originale » (BO, ou BOF pour « bande originale du film »), supporte l'action présentée par un film en en renforçant les accents émotionnels.     

 

La musique est un « papier-peint » pour le film : elle doit supporter l’image et l’histoire, et ne pas prendre le dessus, comme dans certains films, notamment les films d’épouvante, où la musique nous DIT qu’il FAUT avoir peur. Cependant, elle peut devenir plus qu’importante dans les comédies musicales, où dans ce cas là, la musique guide le film : les gestes et la diction des acteurs, les mouvements de caméras etc.

 

 

             La musique est surtout utilisée pour susciter des émotions chez les spectateurs : de la joie, des rires, de la tristesse, de l’inquiétude, de la douleur à l’entendre, ou encore de la peur.Mais souvent, la musique ne fait pas partis de l’élaboration du film et est commandée sur une fin de budget, le compositeur devant s’arranger avec le film déjà monté.     

On distingue en général deux tendances pour les musiques de films :                       

• une bande originale écrite pour le film ;

• ou l’utilisation de morceaux déjà existants.

 

Au moment de la sortie en salles ou juste après, la musique d'un film devient en général un produit dérivé, édité sous le nom de « bandes originales »

 


Rec
 
 
posté le 30-03-2009 à 08:30:09

Le maquillage


1) Le maquillage dans le temps : 

 

Le maquillage évolue avec le temps : avec les différentes pellicules. Par exemple :

 

- pour les pellicules orthochromatiques (=> couche sensible), très peu sensible au rouge donc les maquilleurs utilisaient des fonds de teint très pâle, violet et rose pour les lèvres et paupières.

- puis arrivèrent les pellicules panchromatiques. Le maquillage devait être insensible à l’eau, anallergique, ne devait pas briller et surtout ne pas donner l’impression de maquillage.  

 

Dans REC

   

Dans Batman

 

 

 2) Différents outils de maquillage utilisés : 

 

● Les fonds de teint (souvent gras) ; la poudre « fixe » (pour durer) ; les différents fards : à paupières, le rouge à lèvres ; le rouge à joues ; des crayons de toutes les couleurs ; les faux cils, etc.

En général, pour les fonds de teint, on prend une tinte légèrement plus foncée que celle de la peau de l’acteur. Pour faire « vieillir » la peau, on prend en général un ton clair, et donc on prend un ton plus foncé pour rajeunir la peau de l’acteur.

 

● Les postiches : perruques, moustaches, barbes,  sourcil, faux crâne pour un effet de calvitie, etc. sont aussi souvent utilisés, et peuvent même être utilisés sur plusieurs tournages.

 

● Les masques : ils sont en latex, et vont encore plus loin dans le maquillage, et sont considérés plus comme des effets spéciaux. Ils sont fait en travaillant le latex avant qu’il ne prenne, sur un moulage en plâtre du visage du comédien, ils sont donc très onéreux, et ont un rendu d’effets spectaculaire.

Par exemple : « La Planète des Singes »  a réuni plus d’un million de dollars soit 17% du budget total, il est donc le film avec le plus gros budget maquillage de tous les temps. Un autre exemple est aussi notable, dans le clip "Thriller" de Micheal Jackson, tous les mort-vivants sont maquillés : soit par du maquillage simple, soit par un masque; ce clip à été quelque part une révolustion dans la vidéo de l'époque, et est aujourd'hui toujours reconnu comme une des meilleures vidéos, dans l'idée, la réalisation, la musique ou encore la danse.

 

 

Une affiche de "Thriller

 


Rec
 
 
posté le 30-03-2009 à 08:37:21

Les différentes techinques de prises de vue

I.                  Les mouvements de caméras 

 

  le panoramique : ne modifie généralement pas l'échelle des plans mais peut révéler des éléments de décor ou des personnages précédemment hors-champ, créant la tension ou la résolvant ;

  le travelling optique accentue l'intensité dramatique lorsqu'il rapproche le spectateur du sujet ou au contraire isole le personnage lorsqu'il s'en éloigne ;

• le travelling latéral ou vertical a généralement le même effet qu'un panoramique alors que le travelling frontal (avant ou arrière) se rapproche du travelling optique ;

• le mouvement de grue : la caméra fixée en hauteur descend progressivement pour offrir une vue esthétique au spectateur et laisser découvrir peu à peu le paysage. Souvent utilisée juste après le générique initial d'un film. Dès les débuts du cinéma, les réalisateurs ont associé dans un même plan monté (tel que vu par le spectateur) des images issues de plans filmés (prises de vues) différents. On parle dans ce cas de plan composite. Ce procédé est particulièrement évident dans la réalisation d'effets spéciaux. Les mouvements de caméra correspondent à la modification de l'axe optique de la caméra ou par extension à la modification de la focale de l'objectif.Ils sont obtenus soit par rotation de la caméra (panoramique) soit par sa translation (travelling) ou combinaison des deux. Ils s'opposent à la caméra fixe, dont aucun paramètre dynamique ne varie pour un plan. Le travelling optique (Zoom) est un cas particulier, qui peut être considéré comme un mouvement d'appareil, alors que la caméra est fixe (ou combiné à son mouvement).

  • caméra fixe :         

 – Les travellings optiques ou zooms

  • caméra en rotation, les panoramiques (3 axes possibles : horizontal vertical et "3D", autour de l'axe optique et équivalent au roulis d'un bateau)• caméra déplacée

  –   Les travellings (sur rail, sur roues ou grues)         Prises volantes : mouvements de caméra à l'épaule ou steadicam Bien entendu ces différentes techniques peuvent être combinées comme dans le cas du travelling compensé. Ils peuvent aussi être reproduits à l'identique, pour certains trucages, grâce à l'outil informatique, comme avec le motion control. 

 

 

La caméra à l’épaule est le seule mouvement de caméra utilisé dans le film étudié : dans REC, le spectateur voit par les yeux de la caméra, ce qui rend le film réaliste et prenant. Ce procédé avait pourtant peu été utilisé avant, car, bien trop souvent « on  ne voyait rien ». Et c’est pourtant l’un des principaux atouts de ce film.

 

 

Les différents plans

 

 

I.                  La cadence de prises de vues. 

 

La vitesse de prise de vues est traditionnellement de 24 images par seconde pour le cinéma et de 25 images par seconde pour la vidéo dans les pays européens, alors qu'elle est de 29.97 images par seconde en Amérique du Nord et au Japon. L'impression d'accéléré ou de ralenti provient du fait que la cadence de prise de vues est différente de celle de la projection. Pour une projection à la vitesse standard de 24 images par seconde : 

• Une prise de vues à une cadence inférieure donne au spectateur une impression d'accéléré. C'est le cas des films muets tournés à 16 im/s.

• Pour le ralenti, c'est la cadence de la prise de vues, qui est supérieure à celle de la projection. Une séquence tournée à 48 im/s. crée à la projection à 24 images/seconde une de vitesse 2 fois plus lente.  

 

 

 II.               Fonction de la cadence de prise de vues.

 

Le cinéma, comme la photographie a d’abord été créé pour décomposer les mouvements. Le cinéma a été inventé pour être au ralenti, afin de décomposer le mouvement. Jean Epstein, grand théoricien du ralenti, a affirmé que le cinéma pouvait donner l’intuition de la matière. Ce n’est qu’avec la modernité, et encore plus dès le début des années 1990 que le cinéma a retrouvé dans un but esthétique cette fonction première. L’accéléré et le ralenti ont différentes fonctions :

 

● décomposer ou rendre flou un mouvement ;

● étirer ou ralentir le durée ;

● accompagner l’émotion d’un personnage ;

● illustrer une variation de vitesse provoquée par un élément extérieur (de la drogue, par exemple) ;

● La variation de vitesse crée une variation du temps d'exposition, donc de l'exposition (le temps d'exposition étant aussi lié à l'angle d'obturation). Cet effet est utilisé fréquemment en clip ou en publicité. On trouve ce type d'effet dans Requiem for a dream, par exemple. 

            Certaines caméras permettent la variation de vitesse pendant la prise, avec                 compensation par l'obturateur synchronisé et maintien de la pose : Arriflex 435 et 535, par exemple.

 


Rec
 
 
posté le 30-03-2009 à 08:38:34

Quelques effets spéciaux

L'origine des effets spéciaux

Les effets spéciaux du domaine des arts visuels comportent plusieurs niveaux: artiste en maquillage, illusions et conception spéciale d'effets spéciaux de maquillage, artiste d'effets visuels d'animation de mouvement par arrêt (stop-motion), modeleur - modeller (concepteur et sculpteur de figurine de dimension diverse souvent en latex de haute définition), maquettiste du décor (souvent concepteur d'engin spatial, de décor futuriste reproduit selon les plans et dessins storyboard ), la technique de la surimpression d'image, l'animation 3D et la synthèse d’images.

C'est une grande famille, ils sont tous en quelque sorte des magiciens du cinéma, mais bien avant, le début du cinéma allait venir avec l'idée de donner l'illusion du mouvement sur écran par la photographie.
Au début du vingtième siècle, un prestidigitateur français du nom de Georges Méliès devenait le premier réalisateur du cinéma, c'est lui également qui inventa les trucages, ancêtres de nos effets spéciaux et à cette époque, Georges Méliès a produit des effets insolites de mise en scène très étonnante.

De ses œuvres d'illusion, il a coupé des gens en deux et métamorphosé des humains en animaux. Grâce à cet illustre précurseur, dès les années 20, tous les  studios dignes de ce nom avaient leur atelier de trucages. En 1950, lorsque les tribunaux Américains eurent mis un terme au monopole des grands studios, des sociétés plus modestes se lancèrent dans la production de films à petit budget.

Mais le public préférait de plus en plus les films tournés en extérieur. Les ateliers de trucages fermèrent donc les uns après les autres. Afin d'être sollicité par des réalisateurs selon leur besoin, les différents maquilleurs et spécialistes en trucage de l'époque se dispersèrent et ils formèrent leur propre atelier.

Dans les années 70, George Lucas recrutait une équipe de spécialistes en effets spéciaux qu'il baptisa Industrial light & Magic. En 1991, les spécialistes étaient au nombre de 300, ce qui constituait la branche la plus expérimenté en effets spéciaux du studio Lucas Arts Entertainment. Championne de  l'illusionnisme sur grand écran, la division Light & Magic (ILM) est une pépinière de magiciens du cinéma. Cette compagnie est responsable des effets spéciaux dans plus de 240 films.

Il existe une méthode qui consiste à déplacer les expressions faciales et la motricité des membres d'une figurine en une fraction de pouce, chaque mouvement étant filmé individuellement, plus de 20 prises ont été nécessaire afin de réaliser un déplacement  en une seconde du film. C'est une technique consistant aussi à filmer des dessins image par image (film d'animation), leur projection à 24 images par seconde fera paraître la chaîne animée visuellement.


L’impression optique et le stop-motion


Puis, il y a la technique de l'impression d'optique, elle fut utilisée, pour les scènes du gorille King Kong avec l'actrice Fay Wray, l'actrice et le gorille furent filmés séparément, les deux scènes furent projetés ensemble et ainsi filmés simultanément afin de l'enregistrer sur une troisième bobine.

Les éléments séparés (l'animation stop-motion du gorille, le paysage, et l'actrice) ont été fusionnés pour donner une illusion évidente. Le résultat, le gorille regarde Fay Wray comme si elle serait exactement là avec lui.

Le procédé du stop-motion servit aussi pour réaliser les effets spéciaux d'animations de plusieurs autres films, en outre : Star Wars (1977), Star Wars: The Empire Strikes Back (1980) et Clash of the Titans (1981). C'est le spécialiste d'effets spéciaux, Ray Harryhausen qui est responsable de l'animation stop-motion du film Clash of the Titans en 1981. Le spécialiste en stop-motion, Phil Tippett, fut responsable de ceux du film Star Wars.

Le spécialiste d'effets spéciaux en maquillage Rick Baker a conçu et porté, le costume du gorille King Kong dans le film King Kong en 1976, les expressions faciales du singes qu'il a produit sont tout à fait remarquable, c'est une grande réalisation de Rick Baker qui est également responsable des effets spéciaux mécanique du film An American Werewolf in London.


Le compositing digital


L'ancienne technique de l'impression d'optique utilisée pour le film King Kong en 1933 a été remplacée pour la version du film King Kong 1976 par le compositing digital. Un outil important du compositing digital est l'écran bleu ou l'écran vert (de nos jour). Les interprètes exécutent une action dans un studio, devant un écran bleu ou vert. Plus tard, des programmes sont employés pour remplacer le fond bleu ou vert par un vrai fond, telle que la scène de King Kong face au World Trade Center à New York. Ainsi, quoique l'acteur ait été filmé dans un studio, la scène ressemblera à une prise authentique.

 


Rec
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article